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| Volume IV • Numéro 06-07 • 1997 (Already published) |
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| Psychanalyse et organisation |
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| Titre : |
Editorial
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| Auteur(s) : |
Gilles AMADO, Eugène ENRIQUEZ |
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| Pages : |
3 - 6 |
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| Type : |
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| Titre : |
Pourquoi l'approche psychanalytique des organisations est dysfonctionnelle |
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| Auteur(s) : |
Elliott JAQUES |
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| Résumé : |
Dans cet article, Elliott Jaques explique pourquoi il rejette les conclusions de ses premiers travaux ainsi que l'usage de la psychanalyse pour aider à l'amélioration du fonctionnement des organisations. Pour produire ce qu'il appelle "l'organisation requise", il convient en fait de bâtir un système adéquat de rôles interconnectés avec responsabilités et pouvoirs clairement définis. C'est cette action sur les structures qui est essentielle, qui évite la paranoïa et rend inutile, voire dangereuse, l'utilisation de la psychanalyse. Une aide peut être apportée au développement des organisations grâce à la découverte de quatre méthodes de traitement mental de la complexité informationnelle qui correspondraient aux différentes strates hiérarchique nécessaires à toute organisation. |
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| Mots clés: |
approche psychanalytique, organisations, dysfonctionnelle, rôle, pouvoir |
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| Pages : |
7 - 14 |
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| Type : |
Research paper |
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| Titre : |
De l'intérêt de la psychanalyse pour comprendre les organisations : une discussion avec Elliott Jaques
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| Auteur(s) : |
Gilles AMADO |
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| Résumé : |
Dans sa réaction à la conférence d'Elliott Jaques, Gilles Amado manifeste son accord quant aux risques d'une utilisation réductrice de la psychanalyse mais soutient aussi l'intérêt du recours à cette discipline. C'est parce que les rôles organisationnels sont investis par des personnes, donc par leur psychisme que la psychanalyse a quelque chose à dire, même si les conditions pour le repérage des mécanismes inconscients ne sont pas toujours bien claires ni bien élaborées. Selon lui, il n'y a pas d"'organisation requise" en soi, car les organisations sont des productions
culturelles et symboliques, créées par des êtres humains. donc faillibles par excellence. L'articulation entre le psychique et l'organisationnel demeure une voie d'exploration pour laquelle la psychanalyse doit être associée à d'autres sciences humaines. |
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| Mots clés: |
psychanalyse, organisations , Elliott Jaques |
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| Pages : |
15 - 22 |
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| Type : |
Discussion |
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| Titre : |
Réponse à Gilles Amado |
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| Auteur(s) : |
Elliott JAQUES |
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| Résumé : |
Dans cette réponse. Elliott Jaques confirme en tous points sa position initiale. Il s'agit de définir clairement les règles, de s'appuyer sur les découvertes des stades de développement cognitif pour bâtir une hiérarchie managériale équitable. d'éviter l'intrusion d'analyses psychanalytiques individuelles ou groupales. |
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| Mots clés: |
Elliott Jaques, Amado, |
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| Pages : |
23 - 30 |
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| Type : |
Response to discussion |
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| Titre : |
Psychologie et psychanalyse appliquées au monde des affaires. Les précurseurs oubliés de la psychosociologie en France |
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| Auteur(s) : |
Annick OHAYON |
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| Résumé : |
Ce texte retrace une des origines oubliées de la psychosociologie. Entre les deux guerres mondiales, un courant de psychologie appliquée s'est développé en France, hors de l'Université. Ses domaines étaient le monde des affaires, l'école et la vie familiale. Largement inspiré par la psychanalyse, mais pas seulement freudienne, ce mouvement s'est
exprimé principalement dans des revues vulgarisatrices, telle celle de l'institut Pelman : La Psychologie et la Vie. Il s'adressait à un public catholique cultivé et prônait des réformes sociales. A la Libération, il s'incarnera dans les premières institutions de la psychopédagogie et de la psychosociologie. L'auteur montre que ce courant a sombré dans l'oubli à cause de l'opprobre dont il a été l'objet, dans la communauté des psychologues puis des psychanalystes,
pour des raisons à la fois scientifiques et idéologiques. |
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| Mots clés: |
Psychologie appliquée, psychanalyse appliquée, psychosociologie |
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| Pages : |
31 - 45 |
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| Type : |
Research paper |
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| Titre : |
Psychosociologie des organisations et psychanalyse |
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| Auteur(s) : |
André LÉVY |
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| Résumé : |
La psychanalyse représente bien davantage qu'un corps de concepts, de théories ou de techniques. Elle correspond aussi et surtout à une conception de la recherche scientifique marquant une rupture radicale avec les dogmes de l'empirisme et du positivisme. De ce point de vue, elle a conduit à redéfinir les rapports dialectiques entre les processus d'élaboration théorique et les pratiques d'intervention, mettant en relief le rôle déterminant des personnes qui en sont le sujet. Si les tentatives d'application de la psychanalyse au traitement des situations-problème dans les groupes et les organisations se sont ainsi le plus souvent révélées vaines et illusoires, l'expérience freudienne a cependant contribué à un remaniement profond et durable des conceptions du changement social. Celles-ci tracent à la fois les possibilités et les limites de l'espace dans lequel un travail d'analyse des processus collectifs est possible. Il est fondé sur les contradictions, mais aussi sur les similitudes, entre les deux expressions de la rationalité et de ses avatars que représentent l'invention freudienne d'une part, et l'acte de création organisationnelle d'autre part. |
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| Mots clés: |
psychosociologie des organisations, psychanalyse |
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| Pages : |
45 - 58 |
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| Type : |
Research paper |
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| APA : |
Lévy, A. (1997) Psychosociologie des organisations et psychanalyse. Revue Internationale de Psychosociologie (RIP), IV(06-07), pp. 45-58 |
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| Titre : |
La psychanalyse dans le champ scolaire : enjeux d'une application
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| Auteur(s) : |
Mireille CIFALI, Francis IMBERT |
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| Résumé : |
Qu'en est-il de l'application de la psychanalyse dans le champ de la pédagogie ? Pour Freud cette application qu'il appelait de ses voeux correspondait à l'analyse de l'enfant conduite par un "pédagogue-analyste"· A cette approche Hans Zulliger opposera la prise en compte de la dimension du collectif. Mais, dans le même temps, Zulliger demeurait dans
l'orbite des thèses freudiennes de Psychologie des masses et analyse du moi. Seul le pouvoir de fascination du maître faisait tenir la communauté. Il faut attendre les travaux de Bion et leur rencontre par Lacan pour que soit remise en question la prédominance accordée par Freud à l'"identification verticale" sur l'"identification horizontale". Une nouvelle compréhension de l'application de la psychanalyse à la pédagogie devenait possible, que développera la pédagogie institutionnelle. |
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| Mots clés: |
psychanalyse dans le champ scolaire, application |
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| Pages : |
59 - 78 |
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| Type : |
Research paper |
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| Titre : |
L'intérêt de la psychanalyse pour traiter la réalité psychique de/dans l'institution
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| Auteur(s) : |
René KAES |
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| Résumé : |
L'intérêt de la psychanalyse pour traiter la réalité psychique de et dans l'institution est esquissé en plusieurs endroits de la pensée spéculative freudienne : mais il ne n'est concrétisé qu'après la seconde guerre mondiale. sous l'effet du renouvellement des idées, de la pratique et des institutions de la psychiatrie par le courant de pensée psychanalytique. À partir des travaux psychanalytiques sur les groupes et sur la psychopathologie des liens institués,
la notion d'une réalité psychique institutionnelle se dégage et précise les fonctions psychiques que l'institution accomplit pour ses sujets. L'auteur souligne le rôle des alliances inconscientes dans la formation d'un ensemble intersubjectif : il montre l'intérêt des concepts modernes de cadre, de fonction contenante. d'enveloppes institutionnelles, de mise en figurabilité et de travail de symbolisation. |
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| Mots clés: |
psychanalyse, réalité psychique de l'institution, réalité psychique dans l'institution |
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| Pages : |
79 - 96 |
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| Type : |
Research paper |
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| APA : |
Kaes, R. (1997) L'intérêt de la psychanalyse pour traiter la réalité psychique de/dans l'institution
. Revue Internationale de Psychosociologie (RIP), IV(06-07), pp. 79-96 |
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| Titre : |
L'organisation et la sociopsychanalyse Comment nous travaillons
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| Auteur(s) : |
Mireille BITAN-WEISZFELD, Claire RUEFF-ESCOUBÉS |
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| Résumé : |
Cet article présente la sociopsychanalyse, en précisant ses objectifs théoriques et cliniques, son cadre d'intervention, son dispositif institutionnel, son outil de compréhension, au regard de ceux de la psychanalyse (rôle du cadre ; collectif et individuel ; acte et fantasme). Un point de mémoire rappelle les concepts théoriques et cliniques élaborés par la sociopsychanalyse depuis le début des années 1970, en particulier dans les écrits de Gérard
Mendel ; l'institution ; les groupes homogènes de travail ; l'Actepouvoir et les conditions de son appropriation par les intéressés ; la méthodologie d'intervention "Volet 1", "Volet 2"· Des extraits d 'une séance d'intervention "Volet 2", et un développement sur le rôle de l'intervenant en sociopsychanalyse, permettront au lecteur de bien distinguer les niveaux d'approche et d'interprétation clinique de la sociopsychanalyse. |
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| Mots clés: |
organisation et sociopsychoanalyse |
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| Pages : |
97 - 116 |
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| Type : |
Research paper |
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| Titre : |
L'institution au double péril de l'organisation et de l'inconscient perspectives sociopsychanalytiques (1971-1997) |
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| Auteur(s) : |
Gérard MENDEL |
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| Résumé : |
Face à l'organisation actuelle du travail. la seule attitude réside-t-elle dans l'écoute attentive des subjectivités, indispensable de toute manière ? L'auteur pense que l'on peut bien davantage. L'organisation du travail se trouve définie ici dans son fondement, les divisions du travail : sociale et culturelle, hiérarchique, technique. On propose d'y ajouter la division institutionnelle du travail chaque activité, chaque métier ne concourrent dans un établissement que partiellement à l'acte global. Afin de contrer les effets psychologiques négatifs de ces divisions du travail, la sociopsychanalyse a construit un dispositif institutionnel (groupes homogènes de métier, communication
indirecte) qui s'intègre au long cours à l'organisation du travail existante. Au fil des interventions depuis 1971, elle développe une psychologie sociale particulière (actepouvoir, mouvement d'appropriation de l'acte, psychosocialité,..). Dans la dynamique de l'intervention sociopsychologique s'opposent psychosocialité et ce que l'auteur nomme le psychofamilialisme inconscient. C'est dire que la compréhension des mouvements nécessite la connaissance également de la psychanalyse ; et pour cette dernière, tout autant de Winnicot que de Freud. |
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| Mots clés: |
organisation, inconscient, perspectives sociopsychanalytiques |
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| Pages : |
117-128 |
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| Type : |
Research paper |
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| Titre : |
Le "pas de plus" du sujet
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| Auteur(s) : |
Blaise OLLIVIER |
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| Résumé : |
A partir d'expériences de mise en débat, conçues pour améliorer les relations interpersonnelles dans les Organisations, nous distinguons deux atouts décisifs : l'un est le travail rationnel qui tend à identifier des processus subjectifs investis dans l'action sous forme de symptômes. L'autre est l'investissement, de la part de l'intervenant, d'un désir que l'être de l'autre advienne comme sujet de son action. Cette anticipation au commencement importe au résultat à venir : changer, dans l'Organisation, le statut reconnu à la figure du sujet. |
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| Mots clés: |
sujet, pas de plus, dépassement |
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| Pages : |
129 - 142 |
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| Type : |
Research paper |
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| Titre : |
La psychanalyse entre la psychosociologie et la psychodynamique du travail
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| Auteur(s) : |
Jean-Paul DUMOND |
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| Résumé : |
La psychanalyse constitue-t-elle une grille interprétative pertinente pour rendre compte de la dynamique des organisations et du vécu de ceux qui y travaillent ? Les réponses que donnent à cette question la psychosociologie et la psychodynamique du travail diffèrent sensiblement. Après comparaison de leur visée respective, de leurs développements théoriques et de leurs méthodes d'investigation. il apparaît que la relation psychanalytique constitue effectivement une référence centrale pour les psychosociologues - ils en infèrent une théorie du lien social - tandis qu'elle apparaît largement insuffisante aux psychopathologues du travail pour rendre compte de la construction du sujet et du lien social. En revanche, la psychanalyse continue d'inspirer fortement les méthodes d'intervention des deux disciplines. |
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| Mots clés: |
psychanalyse, psychosociologie, psychodynamique du travail |
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| Pages : |
143 - 156 |
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| Type : |
Studies |
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| APA : |
Dumond, J. (1997) La psychanalyse entre la psychosociologie et la psychodynamique du travail
. Revue Internationale de Psychosociologie (RIP), IV(06-07), pp. 143-156 |
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| Titre : |
Psychodynamique du travail et psychosociologie |
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| Auteur(s) : |
Gilles AMADO, Eugène ENRIQUEZ |
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| Résumé : |
Cet article constitue une réponse aux critiques émises par Christophe Dejours envers la psychosociologie dans le précédent numéro de cette revue. Les auteurs, tout en rappelant l'importance accordée au travail par les consultants et chercheurs de l'Inqitut Tavistock, montrent pourquoi les psychosociologues français n'ont appréhendé le travail que comme un aspect de l'organisation. Car c'est celle-ci qui produit l'aliénation la plus grave de nos jours dans les tentatives multiples pour s'attacher le désir de ses membres. Les auteurs expliquent également que, contrairement aux affirmations de Dejours, le conflit a bien été au centre des préoccupations des psychosociologues depuis Lewin et que la psychosociologie française tente d'articuler en permanence déterminismes sociaux et déterminismes psychiques pour tenter d'appréhender les conduites et favoriser une authentique démocratie. Ils reconnaissent, en fin de compte, dans la psychodynamique du travail, l'une des composantes de la psychosociologie. |
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| Mots clés: |
Psychodynamique du travail,psychosociologie |
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| Pages : |
157 - 168 |
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| Type : |
Studies |
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| Titre : |
Le jeu de rôle et l'intervention psychosociologique
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| Auteur(s) : |
Jean-Pierre MINARY |
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| Résumé : |
Il est commun aujourd'hui, dans les groupes de formation aux "relations humaines", d'avoir recours, parmi d'autres méthodes, aux jeux de rôles et aux sculptures. Nombre de formateurs/animateurs ont trouvé là une technique pédagogique appréciable. Pourtant, les psychosociologues, de par l'exigence clinique, doivent se démarquer de certaines de ces pratiques qui ont tendance à user facilement et démagogiquement du jeu de rôle. |
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| Mots clés: |
jeu de rôle, jeu de role, intervention psychosociologique |
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| Pages : |
169 - 184 |
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| Type : |
Studies |
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| Titre : |
Le concept "d'organisation requise" d'Elliott Jaques
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| Auteur(s) : |
Fred EMERY |
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| Résumé : |
Ce document de Fred Emery constitue une critique sans concession de l'approche du design organisationnel suivie par Elliott Jaques dans ses ouvrages : "L'organisation requise" et "La théorie générale de la bureaucratie". Même s'il reconnaît l'aptitude de Jaques à "faire travailler les organisations" Fred Emery lui reproche les confusions de base dont sa pensée est empreinte. Ainsi, Jaques pose par exemple que la relation maître-serviteur est une relation médiatisée par la tâche. En réalité, elle est dans son essence une relation de domination, la tâche n'y jouant qu'un rôle secondaire. Jaques est aussi un tenant de la thèse d'une séparation radicale entre la relation hiérarchique et l'association volontaire. La hiérarchie qu'il revient de coordonner le travail des subordonnés, non à ceux-ci. Cette conception aboutit en fait, comme F. Emery le souligne, à se priver déraisonnablement de l'avis des experts en la matière que sont ceux qui réalisent les tâches, c·est-à-dire les membres du "groupe informel des pairs". Les individus peuvent être responsables devant leurs propres groupes, pas seulement devant les managersd contrairement à l'axiome de Jaques. Celui-ci confond également l'ordre dans lequel sont prises les décisions et l'ordre des statuts
sociaux. révélant peut-être ainsi le peu d'estime dans lequel il tient l'exécution par rapport à la programmation. Enfin, il assimile à tort difficulté de la tâche et complexité de la tâche. |
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| Mots clés: |
concept, organisation requise, Elliott Jaques |
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| Pages : |
185 - 194 |
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| Type : |
Studies |
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| Titre : |
Jacqueline BARUS-MICHEL, Florence GIUST-DESPRAIRIES, et Luc RIOEL. Crises, approche psychosociale clinique |
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| Auteur(s) : |
Max PAGÈS |
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| Pages : |
195 - 196 |
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| Type : |
Book review |
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| Titre : |
Vincent DE GAULEJAC: Les sources de la honte. La lutte des places. |
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| Auteur(s) : |
Eugène ENRIQUEZ |
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| Pages : |
197 - 203 |
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| Type : |
Book review |
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| Titre : |
Ophélia AVRON : La pensée scénique, groupe et psychodrame |
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| Auteur(s) : |
Jacqueline BARUS-MICHEL |
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| Pages : |
204 - 205 |
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| Type : |
Paper review |
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| Titre : |
Blaise OLLIVIER : L'acteur et le sujet, vers un nouvel acteur économique |
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| Auteur(s) : |
André LÉVY |
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| Pages : |
206-209 |
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| Type : |
Book review |
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| APA : |
Lévy, A. (1997) Blaise OLLIVIER : L'acteur et le sujet, vers un nouvel acteur économique. Revue Internationale de Psychosociologie (RIP), IV(06-07), pp. 206-209 |
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| Titre : |
Max PAGÈS, Didier VAN DEN HOVE : Le travail d'exister |
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| Auteur(s) : |
Gilles AMADO |
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| Pages : |
208 - 210 |
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| Type : |
Research paper |
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| Titre : |
Yves CLOT, ed. : Les histoires de la psychologie du travail |
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| Auteur(s) : |
Joseph TORRENTE |
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| Pages : |
210 - 2016 |
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| Type : |
Book review |
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