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Volume XXV • Numéro 61 • 2019 (Already published) |
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L’organisation digitale |
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L’avènement d’Internet a profondément changé l’environnement externe et l’architecture des organisations. Si chaque nouvelle vague de progrès technique se confronte à l’euphorie tout comme aux réactions dubitatives des utilisateurs réels et potentiels, aujourd’hui, les évolutions des technologies numériques ou « digitales » (applications mobiles, cloud computing, médias et réseaux sociaux, objets connectés, intelligence artificielle, impression 3D…) continuent de transformer les usages et modes de fonctionnement des organisations. Ces technologies numériques, rapidement diffusées et adoptées, bouleversent les manières des organisations de produire des biens et services, d’interagir avec leur environnement ou encore d’exploiter les opportunités à la recherche d’avantages concurrentiels. Les changements induits par cette évolution structurelle sont profonds, les organisations voient leurs capacités d’intégration et leur agilité testées par le numérique pour in fine, dans leur majorité, accuser un retard par rapport aux avantages attendus initialement, les laissant dans le flou concernant leur « avenir digital ». En outre, les changements réels subis ou introduits par les organisations suite au développement du numérique impactent leurs pratiques mais aussi les théories de l’entreprise. La théorie des organisations est prise en défaut par rapport aux nouvelles architectures organisationnelles qui apparaissent et dont l’analyse pose de nombreuses questions aux chercheurs. Ainsi, les contributions de ce Numéro Spécial sur « l’organisation digitale » apportent de nouvelles perspectives sur l’analyse des impacts de la digitalisation des organisations et leurs logiques et modes de fonctionnement. |
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Titre : |
L’organisation digitale : des Ø et des 1 pour des opportunités et des risques |
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Auteur(s) : |
Pierre-Jean BARLATIER, Thierry BURGER-HELMCHEN |
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Résumé : |
L’avènement d’Internet a profondément changé l’environnement externe et l’architecture des organisations. Si chaque nouvelle vague de progrès technique se confronte à l’euphorie tout comme aux réactions dubitatives des utilisateurs réels et potentiels, aujourd’hui, les évolutions des technologies numériques ou « digitales » (applications mobiles, cloud computing, médias et réseaux sociaux, objets connectés, intelligence artificielle, impression 3D…) continuent de transformer les usages et modes de fonctionnement des organisations. Ces technologies numériques, rapidement diffusées et adoptées, bouleversent les manières des organisations de produire des biens et services, d’interagir avec leur environnement ou encore d’exploiter les opportunités à la recherche d’avantages concurrentiels. Les changements induits par cette évolution structurelle sont profonds, les organisations voient leurs capacités d’intégration et leur agilité testées par le numérique pour in fine, dans leur majorité, accuser un retard par rapport aux avantages attendus initialement, les laissant dans le flou concernant leur « avenir digital ». En outre, les changements réels subis ou introduits par les organisations suite au développement du numérique impactent leurs pratiques mais aussi les théories de l’entreprise. La théorie des organisations est prise en défaut par rapport aux nouvelles architectures organisationnelles qui apparaissent et dont l’analyse pose de nombreuses questions aux chercheurs. Ainsi, les contributions de ce Numéro Spécial sur « l’organisation digitale » apportent de nouvelles perspectives sur l’analyse des impacts de la digitalisation des organisations et leurs logiques et modes de fonctionnement. |
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Mots clés: |
organisation digitale, technologie, numérique, digitalisation, transformation digitale |
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Pages : |
5 - 24 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0005 |
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Type : |
Introduction |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-5.htm |
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Titre : |
Usages des technologies et dissolution du contrôle social : cas de l’appropriation d’une base de données à visée collaborative |
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Auteur(s) : |
Nicolas BERLAND, Claire CIAMPI |
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Résumé : |
La portée des diverses contrôles organisationnels sur les comportements est depuis longtemps reconnue. Il importe aujourd’hui d’étudier de quelles nouvelles formes émergentes de contrôle la digitalisation des organisations s’accompagne pour pouvoir déterminer quelles sont leurs implications sur les comportements. Cette recherche s’inscrit dans ce cadre. Les recherches précédentes se sont surtout intéressées aux liens entre technologies et contrôle des résultats ou supervision, c’est-à-dire aux contrôles dont la source est extérieure au groupe social. Ici, il est plus particulièrement question de l’évolution des contrôles qui émanent du groupe sur les individus qui le composent, autrement dit des phénomènes relevant du contrôle social. La démarche repose sur l’étude des usages d’une base de données collaborative dans un contexte de développement de produits unissant des équipes de R&D et des équipes chargées de l’industrialisation des nouveaux produits. Une grille d’analyse du contrôle social est élaborée à partir de la littérature en contrôle organisationnel pour décrire le contrôle social au sein de la R&D. Le cas étudié de manière semi-longitudinale suggère une renégociation des modes d’organisation historiques entre ces deux principales parties prenantes au processus de développement de produits. Les ajustements induits sur les pratiques de la R&D se concentrent autour de la mise en partage des représentations du travail réalisé. On observe que ces ajustements sont poussés notamment par la constitution d’une supervision indirecte et qu’ils traduisent une dissolution des fondements du contrôle social exercé par le groupe sur les individus. Ce résultat complète des preuves empiriques de plus en plus nombreuses quant à l’émergence d’une nouvelle forme sociomatérielle de contrôle. |
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Mots clés: |
contrôle social, technologies de l’information, pratiques, cas longitudinal, reconfiguration sociomatérielle |
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Pages : |
25 - 59 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0025 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-25.htm |
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Titre : |
Les dynamiques d’intégration du numérique dans les écoles de création françaises |
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Auteur(s) : |
Thomas PARIS, David MASSÉ |
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Résumé : |
Le monde de l’éducation et des formations est aujourd’hui impacté par le numérique, qui questionne en profondeur les manières d’apprendre et d’enseigner dans l’ensemble des disciplines. Les écoles d’architectures, design, arts plastiques …, ne sont pas épargnées par ces transformations qui favorisent l’émergence de nouveaux métiers, de nouveaux outils et de nouveaux espaces de création. A travers l’étude de six écoles de création française, cet article explore l’impact du numérique dans la manière de former aux activités de création. Il met en évidence plusieurs voies d’entrées du numérique dans ces écoles : l’introduction de nouveaux outils, l’émergence de nouveaux métiers, et l’impulsion par certains individus. Au-delà, il montre que le numérique favorise la création de nouveaux programmes d’étude, qu’il tend à introduire une plus grande complexité dans les enseignements, une forme de recentrage vers les activités de création et de prise de recul par rapport aux outils. Enfin, le numérique amène les écoles à conduire une réflexion globale sur sa place dans l’école et à penser de nouveaux environnements et lieux dédiés. |
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Mots clés: |
transformation numérique, formation au numérique, école de création, industries créatives, évolution des outils et des métiers de la création |
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Pages : |
61 - 74 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0061 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-61.htm |
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Titre : |
Le modèle d’agilité des entreprises du digital comme remède aux maux du management. Quelques réflexions critiques |
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Auteur(s) : |
Ibrahima FALL |
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Résumé : |
La révolution digitale porte beaucoup d’espoir quant à une réappropriation du travailleur de sa singularité véritable source de son génie et partie prenante de son bien-être. En effet, la concurrence par l’innovation s’est intensifiée avec la montée en puissance des start-up, devenues dans bons nombres de domaines d’activités de véritables locomotives économiques. La vision du collaborateur comme véritable source de création de valeur est devenue une idée-force. Néanmoins, malgré plusieurs décennies de recherche sur les théories et pratiques de management ainsi que sur les innovations managériales, force est de constater que « l’Homme, mesure de toute chose » dixit Platon reprenant Protagoras, n’y trouve pas forcément son compte. |
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Mots clés: |
agilité, entreprise, révolution digitale, management, travailleur |
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Pages : |
75 - 81 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0075 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-75.htm |
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Titre : |
FabLab : quel intérêt pour l’entrepreneur ? |
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Auteur(s) : |
Cécile FONROUGE |
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Résumé : |
Les FabLabs sont des nouveaux lieux dans lesquels on peut expérimenter et fabriquer au moyen d’outils numériques. Si les recherches précédentes ont documenté le phénomène, aucune ne s’est posé la question directe de l’intérêt pour l’entrepreneur. Quels intérêts ont les entrepreneurs à fréquenter ces nouveaux lieux ? Pour répondre à cette question, nous définissons les FabLabs dans une lecture entrepreneuriale. Puis, une observation-participante d’un lancement de FabLab est menée sur deux ans. Trois questions de recherche sont isolées. Elles sont définies par contraste avec les concepts proches de tiers-lieu, communauté et écosystème. Les premiers résultats mettent en lumière le fait que ces lieux présentent des dimensions transgressives, de socialisation dans l’action et d’appropriation du numérique bien utiles pour l’entrepreneur. |
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Mots clés: |
entrepreneur, numérique, FabLab, accompagnement entrepreneurial, social innovation, innovation |
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Pages : |
83-103 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0083 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-83.htm |
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Titre : |
Pouvoir et évaluation sur les plateformes de l’économie collaborative : Big Brother et le concours de beauté
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Auteur(s) : |
Anne Sophie BARBE, Caroline HUSSLER |
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Résumé : |
Cet article se penche sur les dispositifs d’évaluation décentralisée mis en place sur les plateformes de l’économie collaborative. Prenant le contrepied d’une littérature qui les présente avant tout sous une perspective fonctionnaliste et habilitante, nous proposons de les étudier comme des dispositifs de pouvoir, au sens de Foucault. L’objectif de cet article est alors d’appréhender la manière dont ces dispositifs influencent les comportements des utilisateurs de ces plateformes. Pour ce faire, nous menons une étude de cas unique sur la plateforme de covoiturage BlaBlaCar. Nous adoptons une démarche qualitative s’appuyant sur des entretiens semi-directifs menés auprès des utilisateurs de la plateforme. Nous mettons en lumière que les utilisateurs intègrent le dispositif d’évaluation décentralisée dans leurs comportements de façon différenciée selon leurs niveaux d’expérience sur la plateforme. Nous avançons ensuite qu’au-delà de la peur de la sanction, c’est parce que l’utilisateur se représente lui-même et le monde par le prisme du dispositif d’évaluation que la modification des comportements opère. Le dispositif d’évaluation décentralisée assujettissant différemment des utilisateurs pourtant « pairs », nous mettons enfin en lumière qu’il crée des situations asymétriques entre utilisateurs, à la faveur des plus expérimentés. |
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Mots clés: |
système d’évaluation, pouvoir, économie collaborative, Foucault, plateforme digitale |
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Pages : |
105-124 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0105 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-105.htm |
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Titre : |
Les prosélytes amnésiques des technologies numériques : pour une réhabilitation du temps long dans l’étude des trajectoires technologiques
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Auteur(s) : |
Jean-Claude BOLDRINI |
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Résumé : |
La révolution numérique que nous serions en train de vivre avait déjà été annoncée il y a trente ans. Aussi, son actualité sera-t-elle mise en doute. Après avoir défini les termes « numérique », « révolution » et « transition » et après avoir présenté une brève chronologie de quelques-unes de ses technologies, l’article montre que l’acception générale du terme « révolution » est inadéquate ou pour le moins excessive pour qualifier les évolutions actuelles. Comment dès lors étudier, comprendre et anticiper les trajectoires d’évolution des innovations technologiques en cours sans céder à la croyance, erronée, de perpétuelles émergences ex nihilo ? L’étude de deux cas (la robotique et le numérique à l’école), sur quelques décennies, permet de présenter trois résultats. Tout d’abord, l’article montre que ces technologies ont une longue histoire. Ensuite, les deux cas étudiés illustrent le fait que les évolutions sont plus souvent marquées par des répétitions et des allers et retours que par de réelles transitions ou révolutions. Enfin, si les technologies numériques et leurs nombreux usages présentent des atouts indéniables, leurs limites et leurs risques sont rappelés car ils souvent occultés par les utopies actuelles. Afin de mieux comprendre le phénomène numérique, l’article suggère de réhabiliter le temps long et invite à revisiter les recherches sur la génétique des objets industriels, sur la trajectoire de leurs évolutions et sur le développement de leurs lignées. Ces travaux, étendus aux technologies numériques, pourraient éclairer les stratégies d’innovation en fournissant des éléments de prospective à leur sujet. |
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Mots clés: |
technologies numériques, révolution numérique, transition, stratégie d’innovation, prospective technologique |
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Pages : |
125 - 150 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0125 |
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Type : |
Research paper |
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APA : |
Boldrini, J. (2019) Les prosélytes amnésiques des technologies numériques : pour une réhabilitation du temps long dans l’étude des trajectoires technologiques
. Revue Internationale de Psychosociologie et de Gestion des Comportements Organisationnels (RIPCO), XXV(61), pp. 125-150. DOI : https://doi.org/10.3917/rips1.061.0125 |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-125.htm |
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Titre : |
Médias sociaux et développement de nouveaux services : une enquête exploratoire en contexte d’activité à haute intensité en connaissances
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Auteur(s) : |
Michaël BENEDIC |
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Résumé : |
La contribution attendue de cet article est d’apporter un éclairage au niveau individuel sur les pratiques et bénéfices liés au recours aux médias sociaux dans le cadre du développement de nouveaux services. Les potentialités offertes par l’émergence de ces outils en matière d’innovation sont mises en avant par la littérature scientifique et professionnelle mais elles semblent encore largement inexploitées par les acteurs dans les faits. Dans le contexte des sociétés de services à haute intensité en connaissances la compétitivité dépend très fortement de la capacité des acteurs à développer des solutions inédites et sur-mesure. Les enjeux du recours aux médias sociaux pour répondre aux besoins du marché et innover prennent donc une importance particulière. Cette recherche de nature exploratoire est réalisée au moyen d’une étude de cas auprès d’une société de conseil. L’analyse se situe en contexte intrapreneurial et à un niveau individuel. Il s’agit de consultants qui ont recours à un réseau socionumérique professionnel dans le cadre du développement de leurs offres de services. Les résultats mettent en évidence des effets contrastés de l’utilisation du média social en fonction de la maturité des pratiques et du niveau d’avancement dans la trajectoire de l’idée de nouvelles prestations. |
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Mots clés: |
médias sociaux, développement de nouveaux services, pratiques individuelles, trajectoire d’une idée, réseau social |
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Pages : |
151 - 169 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0151 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-151.htm |
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Titre : |
Repenser les modèles de rationalité de l’organisation digitale : vers une rationalité ordinaire réflexive |
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Auteur(s) : |
Hajer KEFI, Trevor MOORES, Michel KALIKA |
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Résumé : |
Dans le contexte actuel de transformation digitale des modes de fonctionnement des organisations et de leur design, cet article propose un recadrage conceptuel de la notion de rationalité des acteurs organisationnels afin de comprendre comment les choix que ces derniers effectuent tout au long de leurs interactions avec les technologies et systèmes d’information contribuent au modelage de changements sociotechniques sur le plan organisationnel et sociétal. Nous proposons une synthèse théorique sur les principales conceptions de la rationalité en sciences sociales. À savoir, l’approche dominante de la théorie du choix rationnel et les approches critiques développées notamment par Foucault, Habermas, Archer et Boudon. Plus particulièrement, l’article revisite et réconcilie les visions de ces deux derniers auteurs. Boudon préconise en effet une conception élargie (dite ordinaire) de la rationalité des acteurs telle que définie par Weber (1922), qui implique à la fois les dimensions utilitariste, normative et représentationnelle. Nous proposons d’associer à ce modèle les modes de réflexivité développés par Archer (2003) pour définir une nouvelle approche : la rationalité ordinaire réflexive. Trois idées clés fondent notre réflexion : (1) l’unité d’analyse de l’action sociale est l’individu ; (2) les structures sociales affectent et sont affectées par les actions individuelles ; (3) derrière chaque action individuelle, il y a un système de raisons associées à certains modes réflexifs que l’on peut définir. À ce titre, cet article propose un nouveau cadre analytique des changements sociotechniques actuels et à venir issus des interactions entre individus et technologies digitales. |
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Mots clés: |
rationalité, réflexivité, réalisme critique, modèle morphogénétique, changement sociotechnique |
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Pages : |
171 - 188 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0171 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-171.htm |
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Titre : |
L'acceptabilité sociale : une question de démocratie participative ? |
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Auteur(s) : |
Alice FRISER, Stéphanie YATES |
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Résumé : |
Face à la contestation grandissante que suscitent aux niveaux local, national et parfois international, les projets et les décisions privés comme publics, il devient difficile de réduire l’acceptabilité sociale à la gestion judicieuse d’un projet ou à l’implantation d’une politique au moment de sa promotion ou de son lancement. L’acceptabilité sociale traduit plutôt le jugement des populations à propos de ces projets et politiques, à l’issue d’un processus dynamique de construction sociale dans lequel sont formulées des solutions de remplacement à une situation donnée. Pour construire l’acceptabilité sociale, les entrepreneurs et les décideurs publics doivent donc prendre acte de la manière dont le progrès est envisagé par les acteurs sociétaux et ne peuvent plus se contenter pour ce faire de mobiliser le processus traditionnel de démocratie représentative. En ce sens, plusieurs espèrent canaliser cette dynamique en recourant à des instances de dialogue sociétal. Mais ces instances participatives de démocratie intermédiaire ne peuvent alors plus jouer le rôle pacificateur qu’on leur prête, car elles demeurent des lieux de débats où s’affrontent des visions du monde qui devront, ultimement, faire l’objet d’arbitrages. Les contributions de ce numéro spécial apportent un nouvel éclairage sur le potentiel et les défis de ces instances participatives à construire des compromis capables d’influer sur les trajectoires de l’acceptabilité sociale. |
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Mots clés: |
acceptabilité sociale, démocratie participative, acteurs sociétaux, compromis |
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Pages : |
189 - 195 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0189 |
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Type : |
Other |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-189.htm |
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Titre : |
Arts et organisations: des individus aux structures, la dimension esthétique inséparable du politique |
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Auteur(s) : |
Philippe MAIRESSE, Géraldine SCHMIDT, Yoann BAZIN |
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Résumé : |
Plus de trois décades après le premier numéro spécial d’une revue internationale consacré aux relations entre art et organisations et presque vingt ans après le seul numéro de la RIPCO consacré aux arts, ce numéro spécial Arts et Organisations : des individus aux structures, la dimension esthétique inséparable de la dimension politique s’intéressera au rôle de l’art dans les organisations et en particulier à sa contribution éventuelle à une meilleure articulation entre les aspects personnels, interpersonnels et structurels de la vie organisationnelle. Nous chercherons à explorer en quoi, comment et pourquoi l’art et ses pratiques pourraient influer les comportements, les perceptions, les représentations et la recherche organisationnels. Alors que se généralisent les appels aux affects, à la création, à l’innovation, à l’imagination, à l’intuition, au jeu et à l’improvisation, qui seraient nécessaires pour gérer les organisations contemporaines dans un monde de plus en plus complexe et imprévisible, il s’agit de procéder à une synthèse des tendances du champ, qui soit accessible aux chercheurs francophones et qui resitue la recherche française sur ces sujets dans la perspective internationale. L’objectif, dans la ligne éditoriale de la revue, sera de penser le lien entre l’humain et les structures, du micro individuel au méso et au macro, c’est-à-dire penser le lien entre l’expérience subjective et concrète des membres et l’abstraction des concepts et des politiques organisationnels.
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Mots clés: |
esthétique organisationnelle, recherche art-based, creativité, symbolism organisationnel, sense-making |
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Pages : |
197 - 203 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.061.0197 |
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Type : |
Other |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2019-61-page-197.htm |
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