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Volume X • Numéro 23 • 2004 (Already published) |
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Les Droits de l'homme: crise et défi |
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Titre : |
Introduction |
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Auteur(s) : |
Jean-Claude FILLOUX, Florence GIUST-DESPRAIRIES |
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Pages : |
5 - 8 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0005 |
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Type : |
Introduction |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-5.htm |
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Titre : |
Les droits de l'homme : ambivalences et tensions |
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Auteur(s) : |
Danièle LOCHAK |
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Résumé : |
Les droits de l’homme ne sont pas gravés une fois pour toutes dans le marbre : ils sont travaillés par une série de tensions, qui constituent le ressort d’une dynamique par laquelle ils sont amenés à se transformer sans cesse : tension entre le pouvoir et le droit – le droit qui protège contre le pouvoir mais n’a de force qu’adossé à l’État ; tension entre la primauté du droit sans laquelle il n’est pas d’État de droit, donc pas de liberté, et le principe démocratique qui suppose de respecter la volonté générale, exprimée par les représentants du peuple ; tension entre l’exigence d’autonomie qui est au cœur de la liberté individuelle et l’aspiration à la justice sociale qui suppose l’intervention de l’État et ne peut se réaliser sans empiéter sur cette autonomie ; tension entre la prétention des droits de l’homme à l’universalité et le nécessaire respect des identités plurielles des groupes ou des peuples, érigé lui aussi en droit fondamental." |
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Pages : |
9 - 24 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0009 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-9.htm |
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Titre : |
L'endroit et l'envers des droits de l'homme |
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Auteur(s) : |
Willem DOISE |
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Résumé : |
Les droits de l’homme sont définis comme des représentations sociales normatives. Ils font l’objet d’un certain entendement commun au travers de frontières nationales et culturelles. Ils suscitent des prises de position différentes en fonction des capacités attribuées aux institutions et aux individus pour les faire respecter. Par ailleurs, un grand décalage existe entre l’adhésion aux principes des droits de l’homme et la tolérance à l’égard de leurs violations dans des situations concrètes. Une utilisation ethnocentrique des droits de l’homme s’observe souvent. Un danger spécial qui menace la mise en pratique de ces droits trouve son origine dans le fait qu’ils véhiculent une vision égalitariste de l’humanité qui occulte les multiples conflits qui la traversent. |
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Pages : |
25 - 37 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0025 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-25.htm |
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Titre : |
(In)soumission, pulsion d'emprise et droits humains |
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Auteur(s) : |
Adam KISS |
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Résumé : |
À première vue, les droits humains s’imposeraient à nous comme évidents : nous les ressentons comme tels, car ils correspondent à nos besoins fondamentaux (par exemple, nous estimons, tant que nous travaillons, que nous avons droit au travail). Il n’en irait pas de même d’autrui, surtout s’il s’avisait de nous en attribuer le devoir, voire l’obligation (imaginez qu’un chômeur se mette à vous réclamer du travail).La question des droits humains devient encore plus troublante quand, sortie du contexte individuel ou interpersonnel, elle se pose au plan collectif, social (Qu’en est-il du droit au travail dans un pays où le chômage de masse est considéré comme « structurel ? » Comment nous situons-nous ?). L’irrespect des droits humains peut résulter d’un acte d’obéissance à l’ordre d’une autorité ou d’un acte de conformisme à une norme de groupe. Quelle position prendre entre principes en conflit ?L’étude présentée cherche à comprendre ce qui sépare et unit la perception des droits (et des besoins) propres et celle des droits (et des besoins) d’autrui, en vue d’une explication de ce qui motive les conduites, soumises ou insoumises, référées aux droits humains. |
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Pages : |
39 - 50 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0039 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-39.htm |
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Titre : |
Les droits des hommes dans le désert : le sujet, entre désolation et droit |
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Auteur(s) : |
Ghyslain LÉVY |
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Résumé : |
Entre l’Homme et l’humain, y a-t-il place pour penser aux hommes ? C’est cette problématique qui cherche ici à se déployer, comme une alternative possible entre « les droits de l’Homme », et « les droits humains ».La pluralité des hommes, pris dans la contingence de leur réalité quotidienne, dans l’histoire de leurs conflits, la diversité de leurs litiges, et mésententes, exprime ce « commerce » entre eux, qui définit la politique, ainsi qu’une pratique locale de leurs droits universels. C’est dire que l’universalité des droits des hommes n’est pas un principe, mais doit être d’abord une pratique des droits, appliqués aux relations entre eux, c’est-à-dire à l’espace libre qui les sépare et les réunit, dans la cité.Telle serait l’autre voie, celle des droits des hommes. Ce n’est pas la voie des droits référés au concept générique de l’Homme, concept souverain, substantialisé, anhistorique, à la hauteur d’un universalisme dominateur, et d’une mondialité ayant perdu tout contact avec la réalité de l’ici et du maintenant.Cette voie n’est pas non plus celle des droits de l’humain, ultime appartenance à l’espèce humaine, pour des sujets en perte de toute appartenance, sujets déplacés, déracinés, isolés, n’ayant part à rien, et dont l’existence, ramenée aux contraintes biologiques de survie, est réduite à « l’adaptation au désert ».Les droits des hommes ne sont-ils pas à penser entre ces deux concepts des droits fondamentaux, comme une pratique sociale du droit, en deçà de toute vision du monde, au plus près de l’expérience de l’être ensemble, de l’être avec, une pratique qui donne son véritable sens à la notion d’universalité ? |
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Pages : |
51 - 67 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0051 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-51.htm |
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Titre : |
Le semblable comme organisateur inconscient |
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Auteur(s) : |
Florence GIUST-DESPRAIRIES |
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Résumé : |
Principe organisateur ou régulateur qui s’inscrit dans le mythe de l’UN, unité de la raison et de l’être, l’universalisme républicain se fonde sur l’affirmation d’égalité de droit entre tous les hommes considérés comme semblables par delà leurs différences.Ce point de vue universaliste conduit bien souvent au refus de la différence culturelle et sociale même s’il feint de s’en accommoder. Ainsi, à l’altérité captée sur un mode idéal qui pense l’autre comme identique à soi-même, se substitue une nécessité, liée au passage à une société pluri-culturelle, de faire avec l’autre dans des arrangements modestes, locaux, provisoires. La transcendance se déplace. Elle quitte la verticalité que lui donnait l’idéal pour s’instaurer dans un « entre-nous » dont on voit qu’il est autrement plus énigmatique et inquiétant. L’enjeu est de faire advenir une nouvelle figure de l’altérité dans l’Ecole comme alternative à une montée de la barbarie. |
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Pages : |
69 - 75 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0069 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-69.htm |
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Titre : |
À la recherche des droits de l'homme dans l'enseignement obligatoire |
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Auteur(s) : |
François AUDIGIER |
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Résumé : |
Sans que les droits de l’homme (EDH) soient ignorés, l’éducation à la citoyenneté (EC) tient aujourd’hui une place éminente dans les discours et les préoccupations des acteurs de la vie publique et scolaire. Si ces deux intentions éducatives, droits de l’homme et citoyenneté, ont de nombreux points de rencontre et de recouvrement, elles ne sont pas identiques. Entre universalisme et priorité donnée à la communauté d’appartenance, les différences sont des hésitations conceptuelles et politiques aussi bien que des hésitations pratiques et didactiques. Un bref retour sur l’histoire de l’école en France montre la priorité donnée à l’EC et la place relativement effacée qu’occupent les droits de l’homme. Élargissant notre investigation, nous cherchons ces derniers dans les curriculums de plusieurs Etats européens avant de présenter quelques résultats d’une enquête menée auprès d’enseignants de l’école primaire en France. Ces explorations nous amènent à constater une présence discrète des droits de l’homme, discrétion propre à susciter quelques inquiétudes. |
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Pages : |
77 - 93 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0077 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-77.htm |
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Titre : |
Droits de l'homme et relativisme culturel |
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Auteur(s) : |
Marc AUGÉ |
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Résumé : |
Les droits de l’homme sont une valeur universelle, mais ils ont été formulés à une époque précise de l’histoire occidentale. C’est sensiblement à la même époque que l’occident a commencé à s’intéresser plus systématiquement aux différence culturelles comme telles. Cette double démarche était intéressante et significative. Elle ne pensait pas comme contradictoires la référence à l’universel et le constat des différences. Au contraire, elle pouvait même s’appuyer sur le constat de ces différences pour mettre en cause les usages occidentaux. Cette attitude intellectuelle est déjà celle de Montaigne pour qui tout homme porte en lui « l’image de l’humaine condition », mais qui ne trouve pas les cruautés des Tupis Guaranis plus féroces que celles dont font preuve les Français dans leur guerre de religions. Montesquieu prête à ses Persans un regard lucide et critique sur la société française, mais il n’idéalise pas pour autant les mœurs du harem. |
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Pages : |
95 - 97 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0095 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-95.htm |
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Titre : |
Droits de l'homme ou droit de l'autre |
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Auteur(s) : |
André LÉVY |
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Résumé : |
Si la violence est synonyme de vie, il est vain de penser qu’il soit possible de l’éradiquer, on ne peut espérer que l’atténuer ou la déplacer. Ainsi la Démocratie, dont les Droits de l’homme sont la clef de voûte, a tenté d’instaurer la Raison comme moyen privilégié pour civiliser les conflits. Cette expérience est cependant fondée sur une double méconnaissance : celle du caractère contingent de la notion de Raison, tributaire des circonstances historiques particulières où elle est née. Or, les Droits de l’homme sont universels ou ne sont pas. D’autre part, référés à une notion d’obligation d’ordre juridique, ils ne s’appliquent qu’à des communautés délimitées par des frontières, excluant de leur champ ceux qui n’en font pas partie. Leur violation systématique par ceux-là mêmes qui en sont garants laisse ainsi transparaître ce qui doit être occulté pour préserver le dogme d’universalité qui leur donne sens : leur fondement normatif, moral, qui distingue l’homme, en tant qu’espèce biologique, de son humanité supposée, qui entraîne pour conséquence qu’ils soient déniés à ceux (cancrelats, sous-hommes...) auxquels on ne reconnaît pas cette « humanité ». En se limitant au semblable, la doctrine des Droits de l’Homme exclut par là même l’Autre, celui qui est irrémédiablement inconnu et inconnaissable, non dans ses qualités ou attributs, mais en tant qu’être. |
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Pages : |
99 - 107 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0099 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-99.htm |
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Titre : |
La honte originaire et le groupe |
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Auteur(s) : |
Alain FERRANT |
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Résumé : |
La « honte originaire » peut être envisagée comme l’un des organisateurs du groupement. Elle forme un lien silencieux entre les membres d’un groupe, sur le modèle du pacte dénégatif. Elle constitue une césure et un pont. En s’appuyant sur le récit des Évangiles, l’auteur propose l’hypothèse d’une honte originaire représentée par Judas et dialectisée avec une honte organisatrice du lien, représentée par Pierre. |
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Pages : |
109 - 126 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0109 |
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Type : |
Studies |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-109.htm |
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Titre : |
Harcèlement : inflation imaginaire, déficience du symbolique et déni du réel |
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Auteur(s) : |
Dominique LHUILIER |
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Résumé : |
L’engouement pour la notion de harcèlement doit être recontextualisé pour éclairer les phénomènes de résonance dont elle est l’objet. Née d’abord sur la scène du travail par la pénalisation du harcèlement sexuel, la référence au harcèlement moral, par le jeu combiné de la métaphore et de la métonymie, permet de condenser toutes les peines et autres mal-être : la figure du harcèlement est une réplique de la lecture contemporaine du monde du travail, réduite à ses dimensions subjectives et inter-subjectives, occultant tout à la fois le travail et son contexte organisationnel. L’inflation imaginaire portée par l’idéologie de l’individualisme et la promotion d’une réflexivité narcissique est d’autant plus puissante que le tissu social relâche ses trames symboliques et que l’occultation du réel est croissante. |
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Pages : |
127 - 140 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0127 |
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Type : |
Studies |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-127.htm |
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Titre : |
L'acédie comme mal des ambitions déçues : repères théoriques et études de cas |
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Auteur(s) : |
Philippe ROBERT-DEMONTROND, Yann LE MOAL |
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Résumé : |
Dans une économie où l’importance relative des facteurs de production matériels décroît constamment au profit de celle des immatériels, de nouvelles problématiques surgissent, liées aux nouvelles modalités et techniques de mobilisation psychique des salariés. Celles-ci sont effectivement au fondement de l’apparition de souffrances, de pathologies d’ordre psychologique, régulièrement présentées comme sans précédents. Au contraire d’une telle perspective, il s’agit ici de tracer l’histoire de l’acédie, comme maladie psychique liée à une perte de foi, et d’en montrer l’actualité dans une société valorisant le travail comme facteur d’accomplissement de soi. |
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Pages : |
141 - 157 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0141 |
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Type : |
Studies |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-141.htm |
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Titre : |
Inceste et famille « totalitaire » |
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Auteur(s) : |
Radu CLIT |
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Résumé : |
L’histoire d’un cas de double inceste – un garçon abusé sexuellement par ses deux parents – permet d’analyser le fonctionnement de la famille en question. Sont invoqués des processus isolés dans la famille à transaction psychotique, ainsi que des phénomènes de pouvoir et une organisation particulière. La tendance à l’utilisation du qualificatif « totalitaire », pour définir la famille à transaction incestueuse est considérée comme fertile. L’étude propose quatre caractéristiques typiques d’un groupe totalitaire : la discontinuité, la fermeture, l’incertitude, la terreur. Ces caractéristiques sont utilisées pour comprendre le fonctionnement profond, inconscient de la famille du cas analysé. La distribution de la toute-puissance dans ce type de famille souligne son caractère totalitaire. Ainsi, la distinction avec la famille à transaction psychotique est éclaircie. |
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Pages : |
159 - 173 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0159 |
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Type : |
Studies |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-159.htm |
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Titre : |
Compte rendu d'ouvrage. André SIROTA, FIGURES DE LA PERVERSION SOCIALE. Col. Pluriels de la psyché E.D.K. Editions Médicales et Scientifiques Paris, 2003 |
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Auteur(s) : |
Emmanuel DIET |
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Pages : |
175 - 178 |
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DOI : |
10.3917/rips.023.0175 |
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Type : |
Book review |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-2004-23-page-175.htm |
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