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Volume XXVIII • Numéro 73 • 2022 (Already published) |
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Titre : |
Fait religieux et comportements des managers de proximité : étude des facteurs explicatifs. Résultats d’une étude exploratoire dans le contexte français.. |
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Auteur(s) : |
Olivier GUILLET |
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Résumé : |
En présence d’un fait religieux au travail, plusieurs comportements sont possibles – ces derniers étant influencés par divers facteurs contextuels. Cette recherche exploratoire, qui s’appuie sur la théorie du comportement planifié, s’intéresse à ces facteurs contextuels et se propose de prolonger les recherches précédentes. Elle étudie plus particulièrement trois facteurs de contextes : le profil, la religiosité et la perception de la situation par le manager. Elle vise à identifier si ces facteurs contextuels influencent effectivement l’intention de comportements managériaux.
Le recueil de données a été réalisé par entretiens semi-directifs (16 entretiens) auprès de managers appartenant à l’ensemble des grandes religiosités. L’analyse de contenu s’appuie sur le logiciel NVivo.
Notre recherche montre une influence notable et centrale de la religiosité du manager – cette dernière ayant une possible influence à la fois sur la perception du manager mais aussi sur sa manière d’exercer son métier. A travers cette variable centrale, le rapport à la laïcité et à la religion sont des facteurs à prendre en compte – ce qui revient à questionner le manager sur ses représentations. Cette recherche illustre également l’importance des interactions dans le processus comportemental.
Cette recherche vise à produire une grille d'intelligibilité permettant au manager d’élargir l’éventail des options comportementales possibles et mieux en saisir les ressorts. Cette recherche peut contribuer à la formation des managers et au développement de leurs compétences pour faire face à ces problématiques nouvelles pour l'entreprise. Elle peut ainsi contribuer à la mise en place de formation initiale visant à préparer les étudiants à leur futur rôle de manager. |
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Mots clés: |
fait religieux au travail, comportements managériaux, facteurs explicatifs, contexte français, théorie du comportement planifié |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.073.0005 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-73-page-5.htm |
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Titre : |
De l’effet contrasté des crises sur les comportements de citoyenneté organisationnelle – Étude dans la filiale tunisienne d’un centre d’appel français |
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Auteur(s) : |
Anissa BEN HASSINE, Imen BERRAZAGA, Safa FESSI |
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Résumé : |
Les comportements de citoyenneté organisationnelle (CCO), qui peuvent être définis comme des comportements non prescrits à l’avance pour la réalisation d’un travail donné, sont reconnus pour leurs effets bénéfiques aussi bien sur le fonctionnement général de l’organisation que sur les individus qui la composent. L’objectif de cette recherche est d’étudier si les crises modifient la nature et l’intensité de ces comportements. Pour cela, une étude a été menée auprès des téléopérateurs d’un centre d’appel international implanté en Tunisie, avant et pendant la période de la crise du Covid-19.
La méthodologie, de type qualitatif, mobilise différentes techniques : la participation observante dans une phase préliminaire, les entretiens exploratoires pour étudier les CCO adoptés et les facteurs incitant/inhibant leur adoption, et la netnographie, utilisée pendant les deux temps de la recherche et particulièrement pendant la crise du Covid-19.
Les résultats montrent que si la crise permet de renforcer les CCO envers les individus, en particulier l’altruisme envers les collègues, elle peut considérablement dégrader les CCO envers l’organisation. Le premier résultat s’expliquerait par un soutien organisationnel perçu comme faible au cours de la crise alors que le deuxième trouverait son origine dans la violation du contrat psychologique dont les prémisses se retrouvent dans la réaction de l’entreprise au cours des crises précédentes, en l’occurrence celle de la révolution tunisienne en 2011.
Par ailleurs, nous préconisons que l’accompagnement des employeurs de leurs collaborateurs en période d’incertitude est nécessaire afin de renforcer leur engagement. Ceci peut se faire à travers des pratiques de GRH reflétant attention et bienveillance, un accompagnement psychologique et une communication interne transparente. |
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Mots clés: |
comportements de citoyenneté organisationnelle, téléopérateurs, Covid-19, contrat psychologique, soutien organisationnel |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.073.0037 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-73-page-37.htm |
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Titre : |
Une rupture dans le rapport au travail ? La pandémie de Covid-19 et les temporalités de gestion de leur parcours par les salariés. |
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Auteur(s) : |
Marie-Elodie LAURENT, Laurent TASKIN, Pascal UGHETTO |
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Résumé : |
La crise sanitaire est réputée avoir provoqué une rupture dans le rapport au travail de beaucoup de salariés, qui en auraient tiré les conséquences à travers une inflexion marquée de leur parcours. L’article interroge cette hypothèse en se basant sur quinze récits de salariés d’entreprises privées et publiques belges, collectés au début de l’année 2021 dans le cadre d’une recherche transdisciplinaire. Il appréhende le rapport au travail et les choix effectués par les individus dans leurs parcours en les inscrivant à la croisée des normes organisationnelles, professionnelles et familiales que les individus s’emploient à accorder. Nos résultats montrent que, si elle a pu constituer un choc, la crise sanitaire a surtout amplifié et précipité des réflexions qui s’inscrivent dans des temporalités plus longues en matière de rapport au travail. La distance avec l’entreprise et la fréquentation continue des membres de la famille a imposé un poids accru des normes familiales et forcé à la recomposition d’équilibres avec des normes organisationnelles, désormais davantage obligées de composer avec les premières. |
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Mots clés: |
Rapport au travail, Parcours professionnel, Temporalités, Covid, Carrière |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.073.0063 |
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Type : |
Research paper |
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APA : |
Laurent, M., Taskin, L. et UGHETTO, P. (2022) Une rupture dans le rapport au travail ? La pandémie de Covid-19 et les temporalités de gestion de leur parcours par les salariés.. Revue Internationale de Psychosociologie et de Gestion des Comportements Organisationnels (RIPCO), XXVIII(73), pp. . DOI : https://doi.org/10.3917/rips1.073.0063 |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-73-page-63.htm |
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Titre : |
L’influence des contenus à forte charge émotionnelle sur la prise de décision et les comportements déviants : une revue de littérature systématique. |
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Auteur(s) : |
Christine DUGOIN-CLÉMENT |
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Résumé : |
La digitalisation a transformé la société et les modes de communication. Accompagnant cette transformation, les opérations d’influence ont défrayé la chronique. Ces opérations jouent sur les émotions pour influencer la prise de décision. Au-delà de l’aspect politique, cette situation devient un enjeu pour le management et les stratégies des ressources humaines (RH) qui peuvent être confrontées à des comportements déviants. L’impact de la charge émotionnelle des contenus sur la prise de décision fait d’ailleurs l’objet de recherches, mais celles-ci, disséminées dans plusieurs disciplines, sont rarement intégrées en science de gestion.
S’appuyant sur une revue de littérature, cet article s’attache à comprendre l’influence des émotions sur les personnes qui reçoivent des contenus à forte charge émotionnelle susceptibles d’altérer leur confiance dans leur entourage, leurs collègues et/ou leur hiérarchie. Il s’intéresse également à l’impact de l’émotion sur la viralité des contenus et, au lien entre viralité et persuasion/influence. In fine, cette analyse débouche sur un cadre intégrateur offrant une base pour la réflexion et l’action. |
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Mots clés: |
influence, cyber, émotions, ressources humaines, dissuasion |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.073.0085 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-73-page-85.htm |
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Titre : |
« Workindness », de l’idéal théorique made in USA à une réalité viable pour onze entreprises lorraines. |
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Auteur(s) : |
Steve ORDENER, Sybille PERSSON |
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Résumé : |
La pertinence théorique des comportements organisationnels positifs au travail, principalement forgée aux USA, reste à mettre à l’épreuve au plan empirique en France, notamment par une meilleure prise en compte des ressources culturelles européennes et francophones. Dans le contexte européen, le bien-être au travail semble s’organiser autour d’une relation positive aux collègues et au manager. Par ailleurs, la gentillesse pour autrui, en se positionnant comme un catalyseur de bonheur pour soi-même, constituerait un construit spécifique dans l’espace professionnel entre collègues, appelant davantage de recherches susceptibles d’intégrer le contexte concerné. Dès lors, comment faire d’un idéal théorique, celui de la gentillesse au travail made in USA, une réalité viable pour des entreprises françaises empreintes d’une forte culture industrielle et minière, alors même qu’aucune définition consensuelle de la gentillesse au travail ne semble faire autorité à ce jour ?
Cette problématique nous a amenés à conduire une recherche-intervention reposant sur un dispositif d’investigation qualitative, co-construit avec les dirigeants de onze entreprises adhérentes d’un groupement d’employeurs. Se précise alors la notion de « workindness » qui, en tant que concept opératoire, invite à explorer cinq « attitudes posturales » viables et praticables par les dirigeants, les managers et autres contributeurs, mais également à détecter cinq « facteurs d’imposture » susceptibles de pervertir le recours à la notion de gentillesse au travail en tant que bien commun. |
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Mots clés: |
Comportements positifs, Recherche intervention, Gentillesse, Bienveillance, Care Management |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.073.0109 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-73-page-109.htm |
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Titre : |
Coaching without a Coach: A Lacanian Case Study. |
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Auteur(s) : |
Hugo LETICHE, Ivo DE LOO |
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Résumé : |
L’article interroge la fonction du coach dans le coaching. Lacan insistait sur le fait que la thérapie gagnait à se passer du « discours du maître » du thérapeute, nous nous en inspirons pour explorer l'idée d'un « coaching sans coach ». La réflexion repose sur l’étude de cas du groupe de coaching MM dans lequel les coachés se coachent eux-mêmes sans « coach », en présence toutefois d’un « modérateur » chargé de bloquer certains comportements comme la désignation de boucs émissaires. Une des singularités de Lacan est qu’il envisageait comme contre-productifs le contrôle et de subordination imposés par les thérapeutes au sein de l' « ego-psychology ». Dans une perspective lacanienne (notamment telle qu'interprétée par Žižek), le « coaching sans coach » en est un corollaire naturel. Lacan conceptualise l'identité psychologique avec son modèle I-S-R (Imaginaire-Symbolique-Réel), la littérature dominante sur le coaching utilise la triade Coaché-Coach-Organisation – nous proposons une synthèse avec le Nous-Coaché-Symbolique. Après avoir exploré les caractéristiques d’un tel « coaching sans coach », nous poserons, en discussion et conclusion, un ensemble de questions sur l'éthique et sur la désirabilité du modèle. |
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Mots clés: |
Lacan, Ego-psychology, Coaching des cadres, Žižek, Modèle I-S-R, Groupes Master Mind (MM) |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.073.0135 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-73-page-135.htm |
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