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Volume XXVII • Numéro 68 • 2021 (Already published) |
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Titre : |
Diffusion émodécisionnelle non-programmée : le rôle des leaders d’émotions et de la résistance émotionnelle des suiveurs. |
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Auteur(s) : |
Pierre PIRE-LECHALARD, Delphine VAN HOOREBEKE |
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Résumé : |
Des recherches ont montré qu’une décision ne peut être prise en excluant les émotions de l’équation, pendant que d’autres ont avancé que les émotions sont contagieuses. De notre côté, nous avançons qu’elles peuvent être un véhicule des décisions au sein d’un groupe de travail et que, dans ce cas, les décisions se diffusent plus rapidement que sous une diffusion cognitive de l’information. Pour aller plus loin dans la réflexion, nous pensons que la présence d’individus que nous qualifions de leaders d’émotion (agents contaminants) ainsi que d’individus récepteurs émotionnels (agents contaminés) augmentent la contagiosité d’une décision, en particulier dans les organisations. Si de nombreuses études ont porté sur la prise de décision managériale, leur diffusion sous influence émotionnelle reste peu approfondie. De même, les décisions non-programmées (non routinière) ont été peu étudiées. La présente étude se propose, ainsi, de montrer cette influence au travers d’une expérimentation couplée à une méthodologie sociographique. Cette expérience permet (1) d’isoler l’adoption d’une décision prise sous influence des émotions (2) de mettre en exergue le seuil de résistance émotionnelle (le niveau de porosité aux émotions) des individus d’un réseau social et (3) de préciser le rôle des leaders d’émotions pour l’acceptation d’une décision non-programmée dans un système social. L’étude confirme que les émotions sont des signaux d’alertes qui accélèrent la diffusion des décisions non-programmées, révèle un rôle ambivalent des leaders d’émotion et la faculté à « mimiquer » des résistants émotionnels. La discussion des résultats met en lumière les capacités et valeurs essentielles des leaders d’émotion. |
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Mots clés: |
décision, diffusion, émotion, leaders, résistance |
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Pages : |
5 - 30 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.068.0005 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2021-68-page-5.htm |
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Titre : |
Pertes et deuil des acteurs de la digitalisation : le cas de l’automatisation des caisses dans la grande distribution suisse |
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Auteur(s) : |
Bertrand AUDRIN, Eric DAVOINE, Jean-Claude MÉTRAUX |
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Résumé : |
Cette étude mobilise le cadre conceptuel du deuil et des pertes pour comprendre les réactions des acteurs organisationnels dans un contexte de changement digital. La recherche empirique se base sur une double étude de cas auprès des deux leaders du marché de la grande distribution suisse ayant mis en œuvre des systèmes d’encaissement automatique (technologies en libre-service), avec un corpus de 8 entretiens avec des managers, 12 entretiens avec des caissières et 75 entretiens avec des clients. L’étude permet d’identifier différents types de pertes perçues par les trois groupes d’acteurs concernés par la digitalisation. Alors que les managers vont surtout concevoir le changement numérique avec une perspective de gains de productivité, les employé.e.s et les client.e.s expriment des pertes symboliques susceptibles de déclencher des processus de deuil : des pertes d’identité et de repères professionnels, des pertes de relation et de qualité d’interaction, ainsi que des pertes de sens liées au changement d’image ‘modernisée’ et ‘rationnalisée’ des coopératives de la distribution suisse et de la qualité de lien associée à l’échange commercial. Cette perspective permet une meilleure compréhension de ce que signifie le changement numérique pour différentes catégories d’acteurs. En intégrant les clients à titre d’« employés partiels », nous identifions les enjeux spécifiques de cette catégorie d’acteurs dans le changement digital. Sur la base de notre analyse, nous pouvons recommander d’intégrer plus systématiquement des parties prenantes comme les clients dans les processus de sensemaking du changement digital.
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Mots clés: |
digitalisation, changement, distribution, deuil, pertes |
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Pages : |
31 - 54 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.068.0031 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2021-68-page-31.htm |
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Titre : |
La co- création de valeur durable comme vecteur de valorisation du capital marque
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Auteur(s) : |
Dorsaf DEBABI, Nour MLIKA |
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Résumé : |
La co-création de valeur durable a un rôle crucial dans les pratiques de développement durable des entreprises, la nécessité d’une meilleure compréhension des conséquences de cette collaboration entre l’entreprise et ses clients est toujours d’actualité et nous renvoie à l’étude de son intérêt et de ses conséquences. Cette recherche vise à examiner l’impact des actions de co-création durable sur la réputation et le capital marque de l’entreprise. C’est dans ce sens que nous entreprenons cette recherche pour montrer dans quelle mesure le développement durable peut contribuer à améliorer la notoriété et l’image de marque de l’entreprise ? Une étude quantitative a été menée auprès de 84 clients « co-créateurs de valeur durable » dans le cadre d’une action menée par une société de services. Les résultats de cette recherche ont révélé que la co-création de valeur durable est un antécédent de la réputation de l’entreprise et a une influence positive sur celle-ci. De son côté, la réputation influence le capital de la marque. La relation entre ces deux variables est positivement influencée par la crédibilité de la marque. C’est en ce sens, que d’un point de vue managérial, cette recherche aidera les professionnels à mieux comprendre et anticiper les réactions comportementales des consommateurs co-créateurs en les invitant à participer au développement durable. Par ailleurs, le consommateur recherche un lien social dans le processus de co-création, il est donc important, pour l’entreprise, de le placer au centre de l’activité de co-création de valeur pour qu’il soit plus satisfait. Impliqué dans l’action il peut, ainsi, mieux juger l’entreprise.
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Mots clés: |
Co- création, développement durable, réputation, crédibilité et capital marque |
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Pages : |
55 - 71 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.068.0055 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2021-68-page-55.htm |
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Titre : |
Les facteurs clés de consensus dans les organisations marketing axés sur les projets |
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Auteur(s) : |
Olivier MESLY, Christophe RÉTHORÉ |
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Résumé : |
CCet article présente les facteurs clés de consensus (FCC, ou en anglais KCF) qui contribuent à une confiance mutuelle et à une coopération efficace entre les parties prenantes des organisations marketing axées sur les projets qui aspirent à travailler ensemble pour assurer la réussite de l’entreprise. Les résultats des dix-huit entretiens semi-dirigés et des deux groupes de discussion que nous avons menés sur quatre ans nous amènent à proposer quatre facteurs clés de consensus (KCF) : 1) l’établissement de normes comportementales, y compris l’écoute mutuelle ; 2) le respect méticuleux de la triple contrainte calendrier tâches/activités, coûts et qualité ; 3) la mise en place d’un système de croyances communes avec un objectif clair en tête ; et 4) l’anticipation prudente des risques inattendus Cet article apporte une contribution empirique au concept de facteur clé de consensus (FCC), peu abordé dans la recherche en marketing et en gestion de projet, afin de lier les FCC aux notions plus traditionnelles de facteur clé de succès (FCS) et de facteur clé d’échec (FCE). Les études sur les FCS et les FCE sont très nombreuses, surtout dans le domaine de la gestion de projet, mais celles sur les FCC sont beaucoup plus rares. A notre connaissance, aucune recherche n’a encore essayé de lier FCC, FCS et FCE. Nous espérons que cette recherche aidera les organisations qui déploient des efforts significatifs en marketing pour mettre en œuvre leurs projets, car elle présente un modèle pratique qui peut guider leurs activités vers l’établissement de relations fructueuses entre toutes les parties prenantes, y compris le personnel et les clients. A cette fin, notre article comporte une liste de vérification qui vise à renforcer la cohésion à l’intérieur des organisations marketing axées sur les projets. |
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Mots clés: |
projet, facteur clé de consensus (FCC), facteur clé de succès (FCS), facteur clé d’échec (FCE), organisation marketing axée sur les projets (POMO en anglais : Project-Oriented Marketing Organization) |
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Pages : |
73 - 99 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.068.0073 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2021-68-page-73.htm |
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Titre : |
Le bien-être au travail conçu et ressenti par les salariés japonais. Convergences et divergences avec les salariés français et américains
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Auteur(s) : |
Sophie SZYMKOWIAK, Jordane CREUSIER |
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Résumé : |
La controverse au sujet de l’universalité du bien-être au travail est à l’origine de cette étude. Tant qu’elle n’est pas assurée, la validité externe des pratiques managériales recommandées pour la main d’œuvre occidentale est sujette à caution. Nous cherchons plus précisément à savoir si la conception générale, mais aussi la manière dont les salariés japonais ressentent le bien-être au travail, sont différentes de celles de leurs homologues occidentaux. Le cas des salariés japonais est pour ce faire comparé à celui des salariés américains et français. L’hypothèse générale est que la conception du bien-être au travail est similaire en orient et en occident tandis que son ressenti – exprimé par les combinaisons originales de ses dimensions constitutives – est contingent. Pour la tester, une approche statistique centrée sur les variables puis sur les personnes est réalisée. Les résultats obtenus auprès de 612 salariés japonais tendent à conforter notre hypothèse. Si les dimensions constitutives du bien-être au travail sont similaires à celles observées en occident, certains regroupements de salariés opérés en fonction de la manière dont ils combinent ces dimensions sont en revanche spécifiques. Ces profils originaux sont ceux dominés par a) la compatibilité des différents temps sociaux, b) par la qualité des relations aux collègues et au manager, et enfin, c) par des rapports favorables aux temps sociaux et à l’environnement matériel de travail. Ainsi, les pratiques managériales préconisées pour développer toutes les dimensions du bien-être du personnel occidental pourraient ne pas être efficaces dans les établissements employant un personnel japonais. |
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Mots clés: |
bien-être au travail, contingence, Japon, structure factorielle, profils |
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Pages : |
101 - 125 |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.068.0101 |
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Type : |
Research paper |
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APA : |
Szymkowiak, S. et Creusier, J. (2021) Le bien-être au travail conçu et ressenti par les salariés japonais. Convergences et divergences avec les salariés français et américains
. Revue Internationale de Psychosociologie et de Gestion des Comportements Organisationnels (RIPCO), XXVII(68), pp. 101-125. DOI : https://doi.org/10.3917/rips1.068.0101 |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2021-68-page-101.htm |
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