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Volume XXX • Numéro 83 • 2024 (Under press) |
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Titre : |
Développer des compétences interactionnelles en formation professionnelle dans les organisations de travail |
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Auteur(s) : |
Marianne ZOGMAL, Laurent FILLIETTAZ |
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Résumé : |
Le développement de la compétence interactionnelle constitue un élément essentiel dans la formation pratique dans les organisations de la santé et du travail social en Suisse. De nombreux recherches sur la formation pratique, notamment en didactique professionnelle, s’intéressent aux récurrences et à une modélisation de l’activité de formation. En contraste, la présente recherche vise à dépasser une approche homogénéisante et à éclairer la diversité des méthodes déployées pour former à interagir. Le recueil et l’analyse de données audio-vidéo enregistrées dans des situations de stage permettent d’étudier les rencontres entre les formateurs·trices et les étudiant·e·s avec les patient·e·s ou les usagers·ères. L’analyse porte sur douze extraits issus de six stages différents. Une perspective d’analyse des interactions décrit finement au niveau micro les ressources langagières et interactionnelles mobilisées (énoncés, intonations, gestes, etc.). Les résultats montrent la variété des facettes de la compétence interactionnelle rendues visibles lors des situations d’accompagnement et qui portent notamment sur l’organisation des interactions et l’aménagement des différentes façons d’y participer. Pour ce faire, les formateurs·trices mobilisent une large palette de méthodes, avant, pendant et après les rencontres avec les patient·e·s ou les usagers·ères. Leurs interventions peuvent être explicites ou accomplies implicitement par des réorientations discrètes du cours des interactions. |
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Mots clés: |
formation, santé, travail social, communication, interaction sociale |
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Pages : |
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Type : |
Research paper |
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Titre : |
Prévenir et gérer les risques psychosociaux: un défi pour les organisations de soutien à l’entrepreneuriat |
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Auteur(s) : |
Christian MAKAYA, Siavash ATARODI, Céline BARRÉDY |
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Résumé : |
La gestion des risques psychosociaux liés à l’accompagnement et la formation d’entrepreneurs a été peu abordée dans la littérature. La présente étude vise à identifier les stratégies et actions pouvant être mises en place par les structures d'accompagnement et de formation à l'entrepreneuriat pour prévenir et accompagner les situations de mal-être que peuvent vivre leurs employés dans leurs interactions avec les entrepreneurs qu'ils suivent. Pour ce faire, nous avons employé la méthode Delphi d'interrogations itératives auprès d'un panel de dix spécialistes en gestion des risques psychosociaux. Les résultats de l’étude nous conduisent à préconiser un changement organisationnel visant à favoriser le développement des compétences d’intelligence émotionnelle des professionnels concernés par des actions concrètes sur la culture d’entreprise, le mode d’organisation et la politique de formation. Nous présentons également les conditions qui doivent être remplies pour des interventions efficaces en gestion des émotions dans les structures concernées. Nos travaux ouvrent la voie à des études complémentaires sur la santé mentale des accompagnateurs et formateurs d’entrepreneurs, un enjeu de santé publique à l’heure où les pouvoirs publics voient dans la diffusion de compétences entrepreneuriales un levier de développement économique et social. |
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Mots clés: |
risques psychosociaux, accompagnement entrepreneurial, éducation à l’entrepreneuriat, intelligence émotionnelle, émotions |
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Pages : |
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Type : |
Research paper |
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Titre : |
Les causes organisationnelles du « bore-out » : une étude exploratoire dans le secteur privé en Tunisie |
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Auteur(s) : |
Aziz CHTIOUI, Lamia HECHICHE SALAH, Gregor BOUVILLE |
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Résumé : |
Le travail est l’essence de l’Homme ; il constitue l’un des composants essentiels de l’identité. Pendant ces dernières décennies, différents troubles tels que le stress professionnel, le workaholism, la souffrance au travail mais également le burnout, se sont accrus provoquant ainsi de nombreuses pathologies liées au travail. Le travail est certes fondamental et bénéfique pour les individus, mais peut devenir pénible et constituer une source de mal être psychologique. Il en est ainsi du phénomène de bore-out appelé également épuisement professionnel par l’ennui. La théorie de la Conservation des Ressources offre un cadre d’analyse pertinent pour comprendre le bore-out. En effet, lorsque l’ennui au travail est permanent, il peut devenir pathologique et conduire au bore-out. Bien que médiatisé dans le secteur public, le bore-out peut également concerner le secteur privé. L’objectif principal de cette recherche est d’identifier les causes organisationnelles du bore-out dans le secteur privé. Pour ce faire, une étude exploratoire qualitative a été réalisée. Ainsi, des entretiens semi-directifs auprès de 21 employés travaillant dans le secteur privé tunisien nous ont permis de montrer que le bore-out peut découler d’un manque d’activité, de tâches simples dénuées d’intérêt, de la monotonie due au caractère répétitif des tâches, de l’inadéquation entre les tâches confiées et les diplômes et/ou l’expérience, de l’absence de nouveauté ou d’évolution dans la carrière, et enfin d’une absence d’autonomie voire de défis à relever. |
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Mots clés: |
bore-out, épuisement professionnel par l’ennui, ennui au travail, risques psychosociaux, secteur privé |
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Pages : |
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Type : |
Research paper |
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Titre : |
La coopération au sein des collectifs de travail dans un contexte de modernisation de l’État : une étude empirique |
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Auteur(s) : |
Stéphanie HEMAIRIA CLERC, Damien COLLARD |
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Résumé : |
Cet article traite de la coopération au sein des collectifs de travail, sous le prisme de la psychodynamique du travail et de la théorie du don/contre don. L’enquête menée au sein de trois administrations déconcentrées de l’État permet de comprendre les enjeux que la coopération appelle, quand l’organisation du travail prescrite se renforce ou se complexifie – ici dans un contexte de modernisation des services publics fortement marqué par le Nouveau Management Public (NMP). Á rebours des travaux empiriques sur le sujet, l’analyse de 79 entretiens semi-directifs met à jour une coopération opérante et de qualité, tant sur le plan horizontal (entre pairs) que vertical (avec la hiérarchie). Le « vivre ensemble » peut en grande partie expliquer ce résultat dans la mesure où il tend à renforcer la confiance et à soutenir la dynamique du don/contre don. Nous soulignons in fine que l’approche individualiste en usage dans les réformes est problématique et que la coopération ne peut être prescrite en amont, puis esquissons quelques pistes d’action sur le plan managérial afin de la préserver. En guise de perspective de recherche, et afin de pallier la limite de cette contribution, nous proposons d’explorer l’influence de la reconnaissance reçue de ses pairs sur la coopération. |
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Mots clés: |
coopération, collectif de travail, psychodynamique du travail, don/contre-don, modernisation des services publics. |
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Pages : |
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Type : |
Research paper |
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