Dans les années à venir, l’équipe RIPCO poursuivra sa stratégie de développement non seulement à travers les actions déjà en cours depuis 2018 mais aussi en s’engageant dans les démarches indispensables pour devenir une revue de référence exclusivement dédiée au OB. L’accent sera mis sur les facteurs déterminants de l’évolution de la revue en phase avec les nouveaux critères de classement des revues de gestion en 2025 annoncées par le Collège Scientifique de la FNEGE. Sans prétendre être exclusifs, les paragraphes qui suivent rendent brièvement compte de ces voies de développement.
Renforcer son positionnement dans le paysage des revues académiques
La RIPCO envisage de consolider sa position d’unique revue de gestion en France exclusivement dédiée à l’étude des comportements organisationnels. La nouvelle image de la revue, créée et véhiculée depuis trois ans par les parties prenantes, devraient lui permettre à court terme de ne publier que des travaux de recherche qui apportent un éclairage inédit, fondés sur les comportements organisationnels, pour se détacher progressivement des sujets abordés par les autres revues spécialisées en France. L’assise francophone importante reste à préserver, mais couplée à une réelle visibilité internationale permettant aux chercheurs anglo-saxons de prendre connaissance des travaux issus du monde francophone. L’enjeu est que la revue se forge une place légitime pour apporter sa contribution aux grands échanges scientifiques et culturels internationaux.
Consolider son rôle de rassembleur des chercheurs en OB
Dans le prolongement des journées de recherche déjà organisées en 2019 et 2021, la RIPCO envisage de développer de plus en plus son rôle rassembleur avec l’objectif d’offrir des espaces d’échanges constructifs autour des questions de comportement organisationnel. Ce faisant, RIPCO vise, développement de collaborations multidisciplinaires. Les échanges vont continuer à se faire sur l’ensemble des concepts traditionnels de l’OB tout en explorant des thématiques particulières en phase avec un contexte politique et économique évolutif. L’ambition de la revue est de jouer un rôle fédérateur dans le tissu des acteurs francophones autour de grands thèmes du comportement organisationnel pour permettre de réunir les efforts encore trop dispersés.
Progresser dans les classements et référencements
Le référencement de la revue sur Cairn international et ceux en cours par Scopus augmenteront sensiblement la visibilité de RIPCO au niveau international. Ils sont indispensables pour respecter les nouveaux critères de classement des revues de gestion annoncées par la FNEGE cette année. Pour y parvenir, l’accent sera mis sur l’augmentation des facteurs d’impact de la revue à travers la valorisation de ses articles avant, pendant et après leur publication en utilisant l’ensemble des leviers humains et technologiques requis.
Poursuivre l’internationalisation
L’internationalisation de la revue continuera à tous les niveaux avec la consolidation de l’équipe éditoriale internationale et multidisciplinaire, le Comité Consultatif Scientifique, le corpus des relecteurs et surtout les contributeurs. De plus, la stratégie affichée est de devenir à moyen terme une revue bilingue. Les manuscrits peuvent être indistinctement soumis en français ou en anglais. A court terme, les nouveaux manuscrits français seront traduits en anglais sur la base de volontariat, sachant qu’à moyen terme, cette pratique deviendra la norme pour tous.
Encourager les recherches dédiées aux problématiques du développement durable
Les problèmes de comportement organisationnel étant au cœur du développement durable des organisations, RIPCO encouragera les recherches dédiées aux problématiques du développement durable, de la RSE et de la transition écologique. L’objectif est de d’inciter au développement des pratiques adaptées dans les organisations afin de contribuer à la résolution des problèmes directement ou indirectement liés au réchauffement climatique.
Evolution de la périodicité des publications
RIPCO continuera ses efforts pour augmenter la part des soumissions directes. Elles sont en augmentation constante depuis 2018, aussi n’est-il pas exclu a priori d’augmenter la fréquence des numéros réguliers. Ils pourraient, le cas échéant, s’élever à trois ou quatre numéros par an, tout en conservant deux numéros spéciaux annuels à condition, bien sûr, que la qualité des manuscrits soit conforme aux standards académiques attendus. |